Je rebondis habilement (zboïng !) sur un article plein de bon sens paru récemment chez nos copains de Lyon CityCrunch, à propos des solutions pour recycler, réparer ou donner une seconde vie aux objets dont on n’a plus l’utilité, au lieu de tout jeter systématiquement. En dehors des évidentes considérations environnementales (les poubelles débordent) et économiques (racheter, ouais, d’accord, mais avec tes sous, OK ?), personnellement, je trouve ça très gratifiant de recoudre un vêtement troué, de bricoler une étagère défaillante ou de faire profiter d’objets qui dorment dans mes étagères, plutôt que de mettre à la benne sans réfléchir et me vautrer dans le stupre consumériste suédois (pour le prêt-à-porter et les meubles low cost, en l’occurrence). Du bricolage collaboratif aux dons aux associations, en passant par le recyclage, voici quelques bons plans stéphanois pour désencombrer nos placards et nos poubelles.
La Givebox
Le concept ? Littéralement « boîte à don », la givebox est une boîte, une étagère ou une cabine dans laquelle chacun peut laisser un objet dont il n’a plus l’utilité (mais en bon état), que n’importe qui pourra librement récupérer. On peut y déposer par exemple des livres, des vêtements, des ustensiles de cuisine mais aussi des bibelots, des jouets ou du petit électroménager.
On trouve ça où ? A Sainté, les givebox sont en pleine expansion et sont répertoriées ici.
Plus d’infos ? On peut même construire sa propre givebox dans son quartier, le mode d’emploi est par là !
La Gratifouilla
Le concept ? Adaptation en gaga de la « gratiferia » espagnole qui signifie littéralement « foire gratuite », il s’agit d’un marché organisé de manière ponctuelle dans un lieu public, où chacun est invité à déposer des objets en bon état, en général dans des espaces thématiques (« bricolage », « vêtements pour enfants », « livres & BD »…). Ceux qui le souhaitent peuvent ensuite se servir gratuitement, et ce même s’ils n’ont rien apporté (il ne s’agit pas de troc).
On trouve ça où ? La 2ème Gratifouilla stéphanoise a eu lieu en janvier à la Bourse du Travail et une nouvelle édition est en cours de préparation pour le début de l’été.
Plus d’infos ? Sur la page Facebook de la communauté.
Les ressourceries
Le concept ? Une ressourcerie a pour objectif de collecter des objets que l’on n’utilise plus, même s’ils sont abîmés, afin de les réparer et de leur donner une seconde vie en les revendant. On y trouve donc des objets divers, fabriqués localement et respectueux de l’environnement (moins de matières premières, moins de déchets). De plus, cette activité permet de créer des emplois.
On trouve ça où ? Il en existe plusieurs dans le département de la Loire : Chrysalide à Saint-Etienne, De Fil à Fil à Chazelles sur Lyon, ou encore Acora à Roanne.
Plus d’infos ? Pour approfondir le sujet et trouver les coordonnées d’autres ressourceries au niveau national, c’est par ici.
Les ateliers de réparation
Le concept ? Il s’agit d’un atelier d’entraide organisé ponctuellement pour apprendre à réparer divers objets du quotidien : un fer à repasser, une machine à coudre, du matériel hi-fi, un ordinateur ou un vélo. Les débutants en bricolage sont les bienvenus, les séances sont généralement à prix libre et un petit don de matériel pour bricoler est toujours apprécié.
On trouve ça où ? A Saint-Etienne, L’Ateliephemere propose en moyenne une session chaque mois dans différent lieux : en juin, rendez-vous au Remue-Méninge et Au Pied des Marches. Pour réparer son biclou, ça se passe auprès de l’association Ocivélo.
Plus d’infos ? Sur la page de l’Ateliephemere, ou celle d’Ocivélo.
Les cours de couture et de tricot
Le concept ? Le retour en force de la couture et du tricot est une grosse tendance ! Repriser un vêtement ou faire un ourlet, d’accord, mais avec la bonne méthode et, surtout, les techniques de bases nécessaires pour s’éclater ensuite à fabriquer ses propres créations. Et en plus, c’est une super idée d’atelier créatif pour les enfants.
On trouve ça où ? Des initiations aux cours avancés, l’offre stéphanoise est assez étendue, tant auprès des particuliers que de boutiques spécialisées.
Plus d’infos ? Auprès de La Fabrique (rue Paul Bert), des Baronnes Perchées (rue Etienne Boisson), du Club Leo Lagrange (rue Rouget de l’Isle) ou encore de la MJC des Tilleuls (rue du Pavillon Chinois).
Pour donner des objets, il existe également les antennes locales de diverses associations humanitaires (comme Emmaus, les Petits Frères de Pauvres ou la Croix-Rouge), dont la liste est disponible ici. Si vous avez d’autres idées d’actions, d’initiatives ou d’associations sur ce thème, n’hésitez pas à les ajouter dans les commentaires !
6 commentaires
Bravo, il y a aussi Envie2E pour l’électroménager ! Ils réparent ce qu’on leur donne et revendent pas cher. Et emploient des personnes qui étaient éloignées du marché de l’emploi.
Ah oui c’est vrai, merci pour ce complément d’infos !
Bonsoir,
Article très intéressant, je découvre des ressources que je ne connaissais pas, comme la givebox ou le gratifouilla, pour pouvoir désencombrer son domicile sans jeter ce qui peut encore servir à autrui 😉
Merci Stéphanie ! Et les givebox vont continuer à se développer à Sainté, plein de projets sont dans les cartons 🙂
et pour les déchets organique le composteur collectif à la MJC des Tilleuls