On était dimanche. Il faisait beau et pas trop chaud, le temps parfait pour une petite promenade à pied. Oui mais on n’avait pas pas envie de prendre la voiture pour monter dans le Pilat. Pas de souci : il y avait bien de quoi faire avec un départ près de la maison.
Voilà un moment qu’on voulait percer le mystère de ces balises peintes sur les trottoirs : c’était donc l’occasion de tester un tronçon de la voie verte, un parcours qui longe Saint-Etienne sur le versant ouest, de Bellevue à La Terrasse (ou le contraire), en passant par le Puits Couriot. En cherchant de la doc sur ce chemin, je suis tombée sur le plan en pdf, qui nous a été très utile. En effet, si le dessin de la balise est facilement reconnaissable, il n’a pas toujours été simple de le trouver à un carrefour ou au milieu d’un bois…
Allez on prépare le sac à dos et en avant pour la promenade ! Ci-dessous, l’équipement officiel. Mais on peut ajouter un petit tupperware, vous allez vite comprendre pourquoi…
Départ : Puits Couriot
On choisit de parcourir la section entre le Puits Couriot et La Terrasse. Pour retrouver le sentier au départ de l’ancienne mine, il faut remonter un peu le long du boulevard du Maréchal Franchet d’Esperey et emprunter un escalier sur la gauche pour ne pas rester au bord du boulevard. Le parcours est (relativement) bien indiqué ensuite, mais il est préférable de disposer d’un plan ou ce la carte ci-dessous pour être sûr de son chemin.
Le parcours suit les rues et les boulevards sur quelques dizaines de mètres, avant de passer progressivement dans un lotissement au pied du parc de Montaud. Ensuite commence vraiment l’ascension de la colline en pleine nature, au milieu des joggers, des hautes herbes et… des serpents ! Alors on n’a malheureusement pas été assez rapides pour le prendre en photo, mais je suis certaine d’avoir aperçu un serpent au bord du chemin. Soit il s’agissait d’une couleuvre qui a eu peur de mes chaussures de rando, soit il s’agissait d’un tuyau d’arrosage atteint d’épilepsie. Bref. On arrive au sommet, le Cret des 6 Soleils, le Stonehenge stéphanois.
Au détour d’un chemin dans la descente, nous tombons sur des jardins ouvriers, que nous longeons sur une bonne portion de la promenade. Le sentier serpente entre les parcelles, et c’est là que nous pouvons sortir l’accessoire mystère de notre sacoche : le tupperware ! La végétation n’a pas trop le sens des clôtures, et les framboisiers s’en donnent à coeur joie au bord du chemin. Attention, on respecte les barrières, on ne ramasse que ce qui dépasse.
On poursuit la descente vers Bel Air, puis longeons à nouveau une longue série de parcelles de jardins ouvriers. Puis nous arrivons au terme du parcours, entre Grouchy et La Terrasse, et parvenons plus facilement à trouver un arrêt de tram que les dernières balises.
Bilan : un parcours très sympa, le plus souvent dans la nature, tout en restant proche du centre de Sainté, avec des dénivelés très abordables et quelques chouettes points de vue. Il faut quand même connaître quelque peu le terrain pour se repérer plus facilement, les balises étant parfois difficiles à trouver, notamment au niveau de La Terrasse, ce qui est moyennement pratique si on choisit ce point de départ. Une belle marche de 3 heures pour un peu plus de 5 km (avec des pauses) qui aura totalement justifié un bon apéro !
Pour d’autres idées de promenades dans Sainté : c’est ici.
3 commentaires
bravo pour la mise en ligne du plan et d’un descriptif…. à part vous impossible de trouver les infos sur le site du tourisme ou de la ville !
merci encore
Merci beaucoup pour votre commentaire ! Si vous avez d’autres suggestions de randos originales près de Sainté qui auraient leur place sur le blog, n’hésitez pas, on se fera un plaisir de repartir à l’aventure 🙂
Merci pour votre descriptif, c’est instructif, sympa à lire. Ça m’a donné l’envie d’aller faire le parcours.