Il est 23h47, on est samedi soir, les joues commencent à rougir, le regard est plus joyeux que d’habitude, le coca a de moins en moins de bulles et le sentiment d’être clairement beau gosse nous envahit. Vous l’aurez compris, à cette heure-là, c’est l’heure du choix …
A/ Suivre les collègues dans un chemin, avec la possibilité d’y laisser son porte-monnaie, sa dignité, son dimanche et si possible son numéro (beau gosse on a dit).
B/ Rentrer voir sa moitié, qui sera de toute manière pô côentente vu l’heure, et se morfondre sur les snaps des collègues et les appels manqués à 5h41 du mat’.
Si vous choisissez la première réponse, voici un top non exhaustif des endroits où vous pourrez bootyshaker le reste de la soirée. Si votre choix se porte sur la réponse B, je vous souhaite une bonne nuit, votre aventure nocturne s’arrête ici.
Le Disorder
L’ancienne discothèque la Mine est devenu le Disorder, mi club – mi salle de concert, où l’ambiance est trèèèès sympa ! Il existe autant de disorder qu’il existe de soirée, on peut venir y découvrir de bons groupes indépendants dans plein de style différents ou venir y faire la bamboche jusqu’au bout de la nuit.
A noter la proximité du tram, afin d’y laisser votre collègue lourd et bien endormi pour qu’il finisse à Solaure (bien loin, quoi).
C’est où ? 2 cours Jovin Bouchard
On y rencontre qui ? Des amateurs de rock, d’indie pop, de psych
Le Bul
“Ce soir les gars, on teste une nouvelle boîte ! […2 heures plus tard…] Bon mon Ness qu’est-ce-que tu me sers ?” Vous l’aurez compris, le Bul c’est le VIP room de Sainté, la seconde maison de bien des bringueurs. Au Bul comme au Macdo, c’est venez comme vous êtes : ce petit club bien connu du centre-ville offre la chaleur d’un logis à tous ceux qui ont pour seul désir de passer un bon petit moment. A noter : personne ne se rappelle où se trouve le Bul une fois le jour revenu. (et pour info : on ne rentre plus après 2h30)
C’est où ? 7 rue Francis Garnier
On y croise qui ? De l’amateur de pogos et de cheveux qui tournent, des Erasmus et des nouveaux étudiants. Et l’esprit du Ness.
Le 18 10
Oui, il y a des taxis à Sainté et oui, ils peuvent vous emmener en toute sécurité dans l’un des endroits les plus cools et classes de la vie nocturne stéphanoise. Par contre là, on sort si possible la petite chemise, le petit pantalon bien repassé, le petit parfum, la petite coupe, parce que se sentir beau gosse ne suffira pas ici. L’endroit est beau et grand, les consommations sont correctes. A noter : pas mal d’events en terrasse les beaux jours et même des pool party !
C’est où ? la Talaudière
On y croise qui ? Le tout Sainté qui est un peu moins tenté par l’ambiance pop/rock du Disorder et du Bul.
Le F2
Vu l’heure, prendre un avion pour Berlin ou New York semble légèrement difficile. Ne surtout pas écouter le pote : “Oui, mais j’ai un pote qui monte à St-Ex, il peut nous poser, là on prend le premier avion pour JiFkey à Nweyci, avec le décalage on est bon pour l’apéro”. L’une des dernières arrivées dans le centre-ville stéphanois vous permet d’économiser le billet. Et dieu que ça manquait d’avoir un endroit dédié aux musiques urbaines (électro, hip-hop, etc…) en centre-ville. A noter : la possibilité de mettre en avant votre accent anglais gagné lors de votre stage à Liverpool “Pout you modafucking hand in thi R Snoup dogue”, genre.
C’est où ? 2 rue de la ville
On y croise qui ? Des bons DJ, une bonne programmation, des jeunes et des moins jeunes. Le point commun étant le goût pour les musiques électroniques.
Complexe Le Nautilus
Oui, il y a bien une grande boîte vers la rivière (et oui, il y a un quartier à Sainté qui s’appelle la Rivière). Comme son nom l’indique, c’est grand, avec plusieurs salles, un restaurant, un club, une terrasse… pour ceux qui veulent tout au même endroit. La musique est généraliste, le public mixte (et oui, jeune loup, il va falloir être un minimum accompagné pour aller 20 milles lieues sous les mers, facile) les soirées à thèmes nombreuses et variées. A noter, la possibilité de rencontrer les Marseillais à Mykonos.
C’est où ? 47 rue Gutenberg
On y croise qui ? Des jeunes Stéphanois acquis aux appels de la bringue et quelques fans des Marseillais à Mykonos… comme moi.
Le Club
Ici c’est la boite “classe” de Sainté, alors on s’apprête et on évite les 10 shooters de tequila avant de se présenter à la porte. Le lieu est très connu des clubbers stéphanois, même si forcément de par son aspect “sélectif” il peut diviser dans une ville où la mixité est plutôt maitre. Quoiqu’il en soit, on parle ici d’un bon club, bien branché pour faire la fête jusqu’au petit matin et y croiser le gratin local.
C’est où ? 25 Rue Jean Claude Tissot, 42000 Saint-Étienne
On y croise qui ? Des gens branchés, des personnalités locales , des joueurs de foot.
Le Clapier
La gare de Saint-Etienne Le Clapier n’est pas qu’une gare, la nuit tombée elle devient une salle de concert et un club où se retrouve différents artistes de la scène électronique notamment. Côté concert la programmation est très cool, avec notamment du Hip Hop, de la musique du monde, du rock. Cette salle respire foncièrement l’esprit stéphanois, assez underground, éclectique et cosmopolite. Un bon point de chute au pied du puit Couriot pour faire la fête !
C’est où ? 2 Bd Pierre-Mendès-France, 42000 Saint-Étienne
On y croise qui ? Des hipsters, des pas hipster, des fans de musiques underground, des jeunes stéphanois, un beau mélange.
Bonus : le Slag Heaps
Ce n’est pas une discothèque, mais un bar de nuit, situé un peu au-dessus de la discothèque Le Disorder. D’ailleurs, Slag Heaps, ça veut dire crassier et les crassiers ben c’est nos mamelles, nos collines, nos reliefs quoi ! Bref, on y vient pour prendre un petit cocktail ou une bière (ou deux, ou sept) après un resto ou une virée au bar. Et on peut aussi y rester toute la nuit, parce que l’ambiance est vraiment sympa !
C’est où ? 8 place Albert Thomas
On y croise qui ? Des amateurs de style british et de bon rhum. Et des gens qui élèvent le kitsch au rang d’art!
Oui, il y a plein d’autres endroits où s’ambiancer une fois la nuit venue. Entre la plaine stéphanoise et les autres clubs du centre-ville, on en trouve désormais pour tous les goûts et c’est tant mieux (RIP, Parc Giron). Mais on est samedi et il est 00h12 et comme dirait un cousin du grand nord : Tequila, Heineken ? pas le temps d’niaiser.
5 commentaires
Bizarre de citer le 1810 et de pas citer le Copa, ni le Club ou encore le Nouba qui sont en centre-ville. Bonne liste sinon 🙂
Je connaissais pas le F2 mais bien envie de tester, super article Riwan, qui mérite une suite !! 😉
Eh bien, merci E. et Alice : je crois en effet que ça mérite une suite !!
Et le Parci Parla ? Discothèque pour plus de 30 ans ???
Un petit moment que Ness n est plus au bul… ?
https://www.petit-bulletin.fr/saint-etienne/guide-urbain-article-67114-Jean-Claude+Tavaud+++Ness+sort+de+son+Bul.html