Si on vous dit peau, aiguilles, cartouches, flash, encre, convention, une image se dessine alors immédiatement dans vos esprits…celle d’une peau gravée à l’encre noire ou colorée imprimée pour la vie ou presque… sur les corps comme dans les cœurs.
Bienvenue dans le monde des tatoueurs, bienvenue chez les tatoueurs stéphanois !
Soit on adore soit on déteste, mais le tatouage ne supporte guère un entre-deux.
Il devient clairement difficile de s’y retrouver tant l’offre s’est étendue au fil des années… en effet, Il y a actuellement une vingtaine de salons de tatouage à Saint Etienne où se repartissent environ 30-40 tatoueurs.
Au sein de l’équipe Citycrunch nous avons des inconditionnels, des passionnés, des enflammés, des entichés, des éperdus, des fougueux du tatouage alors on a eu envie tout simplement de vous proposer un petit article sur un des salons les plus anciens de Sainté. Et comme à Citycrunch on ne fait pas dans la dentelle et on n’y va jamais non plus avec le dos de la cuillère on a choisi tout simplement l’un des meilleurs de la ville : Bittersweet ink.
Vous nous direz peut-être que vous n’êtes pas d’accord ? On vous répondrait alors, quoi de mieux que les avis d’Insta, les commentaires Facebook et les appréciations internet pour nous guider ?
– « Meilleur salon, l’équipe est au top… »
– « Accueil chaleureux …Pierre arrive toujours à donner un rendu mieux que ce que j’imaginais au départ. »
– « Musique top, salon au top, vraiment fan des tatoos de Pierre. J’adore venir… »
Toutes ces éloges, nous on, à nous aussi, donné envie de tester l’affaire sur nos épidermes délicats. Et là, incontestablement le résultat est sans appel. On vous en a fait un petit résumé histoire de poser un peu les marques du sérieux et de la qualité de ce salon de tatouage où officie Pierre, le tatoueur de Bittersweet ink .
C’est au cœur de la ville piétonne dans le quartier de la rue des martyres de Vingré que vous retrouverez Pierre, le seul et unique tatoueur de ce salon installé en bas de la rue Notre Dame. Le nom de la rue fait la part belle à la gent féminine, (« et coïncidence ou non ? ») Pierre nous explique que dans son salon de tatoos, il y a certes de tout, mais ce sont souvent des filles qui passent la porte pour faire graver leurs peaux.
Allez d’abord un petit flash rapide sur les origines du mot tatouage : l’origine du mot vient de Polynésie “le tatau”. Pratique ancestrale qui pourrait remonter à – 1300 ans avant JC. C’est un rite durant lequel on coloriait sa peau lors des étapes importantes de la vie. Le tatoueur utilisait alors des dents de requin ou des os taillés.
On continue de vous emmener dans l’univers de Pierre avec une petite cartouche d’écriture bien à lui. Pierre choisi de nous décrire son métier de tatoueur avec une référence à la Bande dessinée “DéDé Tatoo”. Il nous explique donc son quotidien de graveur de couenne, son vécu d’enlumineur de derme de façon simple et directe « Ici les clients subissent le pire et pourtant… ils reviennent à chaque fois. »
Parlons aussi un peu convention conventionnelle pour vous garantir le sérieux du bonhomme.
Pierre a ouvert son salon, au 3 rue Notre Dame, il y a 8 ans. Il travaillait auparavant dans un salon de Saint-Chamond, où les tendances s’affichaient plutôt cotés illustratif et floral… Après son apprentissage couramiaud et quelques années à parfaire sa pratique artistique de graveur de corps, Pierre ouvre Bittersweet ink et il affiche aujourd’hui clairement son empreinte ou plutôt sa patte de tatoueur avec du tatouage individualisé, avec projets, sans projet et avec créations. Il met un point d’honneur toujours composer dans un échange partagé pour créer des tatoos uniques, que vous ne verrez pas ailleurs. Même si vous venez avec un modèle précis, Pierre vous propose sa petite touche professionnelle personnelle qui fait toute la différence.
Comme une encre jetée à la mer le plus important pour Pierre c’est d’abord et avant tout le feeling. Que ce soit pour un petit ou grand tatouage on passe un moment en tête à tête alors il vaut mieux rendre le moment sympathique “tu passes du temps avec les gens et ils sont là souvent pour une bonne raison” .
Comme une aiguille, petit bout de métal pointue Pierre est pointilleux sur l’hygiène qui ne souffre aucune remarque tant il n’y a rien à redire et chez Bittersweet ink quelques petites règles implacables : pas de tatouage sur les parties génitales et le tribal il n’en a plus envie.
Chez Bittersweet ink on fait la part belle à la peau qui en rencontre une autre pour lui dessiner une histoire. Alors le mieux est de passer directement en boutique pour envisager, avec Pierre, votre projet. Vous pouvez aussi lui soumettre le canevas, l’ébauche ou un dessin déjà bien abouti par mail. Le délai est d’environ 2 mois pour les rendez-vous. Ça peut paraitre beaucoup mais c’est un gage de qualité incontestable.
Chez Bittersweet ink vous rencontrerez aussi Chloé et Estelle qui prennent entièrement en charge la partie piercing de la boutique
Bittersweet ink
? 3, Rue Notre-Dame, 42000 Saint-Étienne
⏰ Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 12h et 14h 18h30 et le lundi après midi.
☎️ 09 86 38 63 74 Mail : contact@bittersweetink.com
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Sonia
1 commentaire
C’est fou comme un salon peut capter l’essence d’une ville, non ? Chez Bittersweet ink, on sent ce mélange de tradition et d’audace qui semble faire le charme de Sainté. La notion de « graveur de couenne », franchement, ça a de la gueule. Ça évoque tout un art ancestral, avec une pointe de rebellion moderne. Et Pierre, l’artiste en résidence, il maîtrise l’aiguille avec une précision chirurgicale, laissant derrière lui des œuvres qui racontent des histoires, des bouts de vie encrés dans la peau.