Pour financer un projet, une association, une entreprise, le financement participatif est devenu populaire ces dernières années. Regarder Saint-Etienne par le prisme du crowdfunding, c’est découvrir la ville sous un nouveau jour. Panorama des projets du moment.
Pour commencer, deux mots : data-mining. En français, cela veut dire creuser la donnée. Comme les mineurs d’autrefois, j’ai creusé le web, j’ai miné la roche numérique. J’ai trouvé des pépites et j’ai tenté de construire des galeries.
Il faut passer quelques minutes sur les différentes plateformes de crowdfunding pour trouver les projets stéphanois. L’expérience est amusante : à travers les pixels et le html, on découvre Saint-Etienne sous un autre angle. Comme un journal des initiatives locales qui s’ouvrirait sur l’écran. Au menu de février 2016 : un escape game, un quaterback et un duo de pop-folk.
Le Contenoir, un Escape Game
Enfermé dans un conteneur, vous êtes plongé dans le noir. Votre mission : résoudre les énigmes pour vous échapper. Voyants et non-voyants sont donc sur un pied d’égalité. C’est d’ailleurs la volonté de la jeune entreprise Eludice qui a lancé une campagne de crowdfunding pour le Contenoir. Le projet est conceptualisé, le financement participatif permettra sa réalisation.
Saint-Etienne et le foot… américain
Le fait est peu connu, mais Saint-Etienne est également une ville de foot… américain !
Les Giants, c’est le plus ancien club de France. Aujourd’hui, l’équipe a besoin de fonds pour financer l’accueil d’un nouveau quaterback en provenance d’Amérique du Nord. Le QB, comme disent les américains, est l’équivalent du numéro 10, le meneur de jeu dans le football de chez nous. Une campagne de financement participatif a été lancée.
Le Loup et la Coccinelle
Le duo pop-folk Ladybug and the Wolf n’en est pas à son coup d’essai. Après plusieurs EPs remarqués, le groupe a lancé le financement participatif de son premier album. Au programme sur le cd : un mixage amélioré, un clip et un nouveau percusionniste sur scène.
Saint-Etienne en crowdfunding
Comme Ladybug and the Wolf, de nombreux musiciens stéphanois se sont fait connaître grâce au financement participatif (les rockeurs de Doorsfall et les déjantés de Shlaasss entre autres, impossible de tous les citer).
Quand on creuse plus loin dans le temps, on se rend que certaines fierté de la ville sont nées grâce au crowdfunding.
Des exemples ? Le Café des Matrus, un restaurant et café-jeux pour les enfants et leurs parents, ou le Kinoctambule, festival de court métrage qui rassemble des professionnels du monde entier, ou encore la toute nouvelle friperie Le Lapin aux Guêtres.
Sur la plateforme HelloAsso, les étudiants de l’école des Mines ont lancé un projet de micro-crédit au Togo.
Même la presse classique de Saint-Etienne s’est lancé dans le crowdfunding. En septembre 2014 le journal L’Essor Les Affiches sortait un livre sur les coulisses des dernières élections municipales, le tout financé… par la foule.
Et vous ?
Vous aussi, vous avez un projet ? Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure du crowdfunding ?
Je vous laisse de la ressource :
1 commentaire
Une ville qui bouge on ne le sait pas assez…Cet Espace game on espère bien qu’il pourra être installé …